vendredi 27 février 2015

Elections israéliennes - Obama se présente contre Netanyahou



 

 
Michel Garroté  --  L’excellente analyste géopolitique du Center for Security Policy, Caroline Glick, a récemment publié, sur Front Page Magazine, l’article que voici (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Officiellement, l’élection du 17 mars se fera chez les Israéliens. Selon notre vote, soit le Premier ministre Benyamin Netanyahou restera à son poste et formera le prochain gouvernement conduit par son Parti, le Likoud, ou bien Itzhak Herzog et Tzipi Livni formeront le gouvernement. Mais officieusement, un drame bien plus grand se déploie. Le choix n’est pas entre Netanyahou et Herzog/Livni. Il est entre Netanyahou et le Président des USA, Barack Obama. De la manière dont la Maison Blanche le considère, si Herzog/Livni forment le prochain gouvernement, alors Jérusalem dansera sur l’air d’Obama. Si Netanyahou est réélu, alors tout l’édifice de la politique d’Obama au Moyen-Orient peut chanceler sur sa base et s’effondrer.

Le secrétaire d’Etat John Kerry a fait clairement connaître le désir du gouvernement américain de renverser Netanyahou au printemps dernier par ses remarques devant la ‘Commission Trilatérale’. Ce fut pendant ce discours mémorable que Kerry étiqueta Israël, disant que nous deviendrions automatiquement et naturellement un Etat d’apartheid si nous ne donnions pas Jérusalem, la Judée et la Samarie à l’OLP, débarrassées de ses Juifs, aussi vite que possible. Malgré la vénalité d’Israël, Kerry garde espoir. Selon lui : « Si il y a un changement de gouvernement [en Israël], ou bien un changement dans les cœurs, quelque chose surviendra ».

Peu après le discours de Kerry sur l’apartheid en Israël, son médiateur au Moyen-Orient, Martin Indyk attaqua Israël et le tempérament du Peuple israélien dans un stupéfiant entretien au journal ‘Yediot Aharonot’. Entre autres choses Indyk insinua que, pour obliger Israël à faire des concessions exigées par l’OLP, les Palestiniens pourraient devoir lancer une nouvelle guerre terroriste. Indyk insinua aussi que les Palestiniens obtiendraient leur Etat qu’Israël accepte ou non leurs conditions. Selon lui : « Ils obtiendront leur Etat en définitive – soit par la violence soit en se tournant vers les organisations internationales ». Indyk fit ses déclarations comme officiel anonyme des USA. Quand son identité fut révélée, il fut obligé de démissionner de son poste.

Après son départ du gouvernement, il revint à son ancien poste de vice-président de la ‘Brookings Institution’ et de directeur de son programme de politique étrangère. En septembre dernier, ‘The New York Times’ rapporta que le ‘Brookings Institute’ recevait 14, 8 millions de $, donation sur 4 ans du Qatar, du directeur financier du Hamas et de ‘Frères Musulmans’. Cette semaine, Indyk était de retour en Israël pour une intervention à la conférence annuelle de ‘l’Institut pour les Etudes de Sécurité Nationale’. Il y donna un tableau de ce à quoi nous pouvons nous attendre de la part du gouvernement Obama dans ses deux années à son poste si Netanyahou forme le nouveau gouvernement. Sur le front palestinien, Indyk avertit qu’Israël ne devrait pas se soucier d’une résolution anti-Israël obtenue par les Palestiniens au Conseil de Sécurité de l’ONU ; mais plutôt s’attendre à ce que les USA se joignent aux autres membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU pour adopter une résolution « qui posera le principe d’une solution à deux Etats, contre la volonté d’Israël ».

Comme Indyk l’a laissé entendre, Israël peut éviter ce triste sort s’il élit un gouvernement Herzog/Livni. Un tel gouvernement dit-il, se pliera préventivement à toutes les exigences des Palestiniens et évitera ainsi une confrontation avec les USA et ses collègues au conseil de Sécurité. Indyk expliqua : « S’il y a un gouvernement en Israël après ces élections qui décide de rechercher une solution à deux Etats, alors il existe une voie d’avenir. Cela commence par la coordination d’une initiative avec les USA. Puis, associé avec eux, en se tournant vers l’Egypte et la Jordanie et la reprise de l’initiative de paix arabe ». De même pour l’Iran, Indyk ignora les préoccupations d’Israël sur l’accord qu’Obama cherche maintenant à conclure avec le régime iranien concernant son programme d’armes nucléaires. Cet accord permettra à l’Iran de parvenir au seuil nucléaire. Indyk suggéra que les USA pourraient apaiser les préoccupations d’Israël en signant un traité bilatéral avec lui, engageant les USA à agir si l’Iran dépassait un certain seuil nucléaire.

Il y a seulement trois problèmes avec un tel accord. D’abord, comme ancien ambassadeur aux USA, Itamar Rabinovich remarqua qu’un tel traité rendrait probablement Israël incapable de prendre une décision indépendante contre des sites nucléaires iraniens. Ensuite, les USA ont parfaitement manqué dans le passé chaque avancée nucléaire majeure dans tout autre pays. Les agences de renseignement des USA ont été surprises quand l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord ont rejoint le club nucléaire. Elles ont toujours sous-estimé les activités nucléaires de l’Iran et furent surprises. En d’autres termes, il serait déraisonnable pour Israël de croire que les USA agiraient en temps voulu pour empêcher l’Iran de transgresser le seuil nucléaire. Troisièmement bien sûr, l’absence démontrée de volonté des USA - en particulier sous le gouvernement Obama - de prendre la moindre mesure qui pourrait empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. Aussi Israël n’a, de toute façon, aucune raison de croire que les USA honoreraient leur engagement.

Mais alors, puisque le gouvernement Obama croit que Herzog et Livni se plieront à sa politique, la Maison Blanche peut s’attendre à ce que ces deux-là renonceront à leur droit à l’autodéfense et placeront la sécurité nationale d’Israël concernant l’Iran entre les mains d’Obama. Et cela nous amène au véritable différend qui se déploie avant le 17 mars. Quand le Président de la Chambre des Représentants John Boehner annonça le mois dernier qu’il avait invité Netanyahou pour s’adresser aux deux chambres réunies du Congrès au sujet de la menace provenant du programme nucléaire de l’Iran et de l’islam radical, il a transformé involontairement les élections israéliennes d’une affaire locale en un différend entre Obama et Netanyahou.

La réponse d’Obama au discours de Netanyahou a été stupéfiante. Ses attaques ad hominem contre Netanyahou, ses décisions pour contraindre ouvertement des législateurs Démocrates à boycotter le discours de Netanyahou, et les tentatives agressives de l’administration de porter atteinte à la réputation d’Israël aux USA, étaient sans précédent. Plus que tout, elles ont démontré une crainte profonde si Netanyahou démontre le grave danger que représente la politique d’Obama envers l’Iran et le monde islamique pour la sécurité mondiale.

Ces craintes sont raisonnables pour deux raisons. D’abord du fait du degré significatif de la réponse sans vergogne du gouvernement des USA à la nouvelle de l’intervention de Netanyahou : l’invitation de Boehner à Netanyahou a déclenché un débat public, longtemps retardé aux USA, concernant la stratégie de compromis d’Obama avec le régime iranien. Les partisans généralement constants d’Obama, comme la rédaction du ‘Washington Post’, ont publié des mises en cause cuisantes de cette politique ces dernières semaines. Ces analyses ont noté pour la première fois qu’en se rapprochant de l’Iran, Obama s’aliène les alliés de l’Amérique et les affaiblit, permet à l’Iran d’élargir son programme nucléaire, renforce l’Iran régionalement alors que les USA ne font rien pour empêcher l’emprise de l’Iran sur l’Irak, la Syrie, le Liban et le Yémen. Ensuite il est possible que dans ses remarques sur l’Iran et l’islam radical, Netanyahou parvienne à discréditer l’approche d’Obama sur ces deux questions. C’est possible parce que l’approche d’Obama est difficile à comprendre.

Après la décapitation de 21 Chrétiens coptes égyptiens par l’Etat Islamique, le gouvernement Obama est resté isolé dans son refus de remarquer que les victimes ont été assassinées parce que chrétiennes. Quand l’Egypte a exercé des représailles pour ce massacre par des frappes aériennes contre des camps d’entraînement de l’Etat islamique et d’autres installations en Libye, le gouvernement Obama a refusé de soutenir son allié. A lieu de cela, il a critiqué l’Egypte pour avoir agi seule et appelé à une solution politique en Libye, aujourd’hui dirigée par deux gouvernements rivaux, c’est devenu un bouillon de culture de terroristes de l’Etat islamique qui transitent de la Libye vers le Sinaï. Après le massacre de Chrétiens par l’Etat islamique, les dirigeants du groupe ont menacé d’envahir l’Italie voisine. Le Premier ministre d’Italie Matteo Renzi a promis une réponse puissante, puis a appelé le Conseil de Sécurité à faire quelque chose. Le gouvernement Obama a répondu avec froideur à un semblable appel égyptien la semaine dernière.

Le Hamas - supposé bien plus modéré que l’Etat islamique malgré sa coopération intense avec les forces de l’Etat islamique entraînées dans le Sinaï - a averti l’Italie de ne pas attaquer l’Etat islamique en Libye, à moins d’être considéré selon l’expression de Salah Bardawil comme à l’orée « d’une nouvelle croisade contre les pays arabes et musulmans ». Pendant que tout cela se produisait, Obama a présidé sa conférence internationale la plus révélatrice sur la confrontation de l’extrémisme violent. Y aurait assisté des représentants de 60 pays, où figuraient des groupes affiliés à de nombreux dirigeants des ‘Frères Musulmans’, comme le Conseil des Relations Américano-Islamiques (CAIR) ; le but apparent de la conférence d’Obama était de minimiser et de nier le lien entre terrorisme et islam radical.

Dans ses remarques mercredi, Obama donna une longue défense de son refus de reconnaître le lien entre Islam et Etat islamique, al-Qaïda et d’autres groupes terroristes islamiques. Il souligna que ces groupes avaient « perverti » l’islam. Obama mit argua que l’Occident était à blâmer pour son comportement dans ses supposés mauvais traitements historiques des Musulmans. Selon lui, « la réalité est qu’il existe un courant de pensée qui n’adhère pas à la tactique de l’EI, n’adopte pas la violence, mais accepte la notion que le monde musulman a subi des griefs historiques, que cela est parfois exact ».

L’insistance d’Obama à dire que l’Etat islamique et ses semblables attaquent à cause d’un mauvais comportement occidental perçu est complètement à côté de la réalité observée. Comme le journaliste Graeme Wood sur ‘Atlantic’ l’a démontré cette semaine dans son reportage approfondi sur l’idéologie de l’Etat islamique et ses objectifs, l’islam est au centre du groupe. L’Etat islamique est un mouvement apocalyptique totalement enraciné dans l’islam.

La plus grande partie du discours programmé de Netanyahou devant le Congrès est centrée sur son opposition à l’accord qu’Obama cherche à conclure avec l’Iran. Mais il se peut que la seconde moitié de son discours - qui sera consacrée à la menace posée par l’islam radical - ne soit pas moins dévastatrice pour Obama. Le refus entêté d’Obama de reconnaître que les plus graves menaces qui surgissent pour la sécurité mondiale aujourd’hui, y compris la sécurité nationale des USA, proviennent de l’islam radical, indique qu’il est incapable de faire face à la moindre preuve que l’islam radical constitue une menace unique, comparée à la menace posée par le chauvinisme et le racisme occidentaux. Il est difficile de comprendre que l’élection en Israël et la réponse hystérique d’Obama au discours programmé de Netanyahou sans s’apercevoir qu’Obama se sent clairement menacé par le message qu’il va présenter. Entouré d’assistants et de conseillers flagorneurs, et isolé jusque récemment de toute critique par des media partisans, tout en étant libre d’ignorer le Congrès grâce à son pouvoir de veto, Obama n’a jamais eu à s’expliquer sérieusement sur sa politique concernant l’Iran et les groupe islamiques en général. Il n’a jamais subi une mise en cause directe quant à cette politique.

Aujourd’hui, Obama pense qu’il est dans une lutte à mort avec Netanyahou. Si le discours de celui-ci est un succès, la politique étrangère d’Obama sera indéfendable. Si Obama est capable de délégitimer Netanyahou avant son arrivée, et de provoquer sa défaite électorale, alors, avec un gouvernement israélien obéissant, il n’aura aucun obstacle dans son projet de compromission avec l’Iran et pourra reprocher le terrorisme islamique à l’Occident durant le reste de son mandat à son poste, conclut Caroline Glick (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

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Sources :




Par Caroline Glick

FrontPageMagazine

Initialement publié sur The Jerusalem Post

Repris en français sur desinfos

Adaptation française de Sentinelle 5775 ©
  
  

jeudi 26 février 2015

Un porte-avions américain détruit par l’Iran



 

 
Michel Garroté  --  En mars 2014, le service de renseignement de la marine américaine découvrit que l’Iran était en train de construire une réplique à l’échelle 2/3 d’un porte-avions de la classe Nimitz au chantier naval de Bandar Abbas. Les spéculations sur les intentions iraniennes allèrent bon train. Cette réplique d’un porte-avions américain a été détruite par des missiles de haute précision tirés depuis la côte et un hélicoptère dans le cadre des manœuvres navales ‘Grand Prophète’, actuellement menées par les gardiens de la révolution, les Pasdarans, au large de l’île de Qeshm (voir vidéo dans lien vers source en bas de page).

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La DGSE ne tue (presque) personne



 

 
Michel Garroté  --  La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) n'a rien à voir avec le meurtre de deux opposants congolais fin 2000 en France, a assuré mercredi un ancien haut responsable du service de renseignement français au procès des commanditaires présumés. La DGSE n'a rien à voir ni de près ni de loin avec l'incident intervenu à Chasse-sur-Rhône, dans l'est de la France, a déclaré à la barre le général Gérard Martinez, ancien directeur adjoint du renseignement à la DGSE, devant la cour d'assises de Grenoble (est). Deux hommes, jugés depuis lundi, sont accusés d'avoir fomenté l'assassinat de Philémon Naluhwindja, chef Maï Maï d'une tribu de la région du Kivu en République démocratique du Congo (RDC), et d'Aimé-Noël Atembina, conseiller militaire du gouvernement congolais à l'époque de Mobutu Sese Seko (au pouvoir de 1965 à 1997).

Selon l'instruction, les deux Congolais étaient en France pour chercher des financements afin de monter un coup d'Etat contre Laurent-Désiré Kabila, le président de la RDC à l'époque, assassiné 18 jours après eux. L'un des deux accusés, Benoît Chatel, homme d'affaires belge aujourd'hui disparu, avait au cours de l'enquête révélé ses liens avec la DGSE et affirmé que les victimes étaient suivies et écoutées par le service français. Il a gonflé la relation (avec la DGSE), soit pour se faire mousser, soit pour faire un écran de fumée sur d'autres activités, a affirmé le général Martinez. Selon lui, M. Chatel n'était pas une source rémunérée mais un simple contact qui fournissait des informations à caractère politique sur la RDC. La DGSE cherchait alors des renseignements sur l'impact du pillage des ressources de la RDC sur la poursuite des combats dans le pays.

C'est dans ce cadre qu'elle a travaillé avec M. Chatel, qui disposait d'un carnet d'adresses intéressant sur place, selon M. Martinez. Il n'a pas apporté d'information ou de renseignement critique et le contact n'a duré qu'un an, prenant fin une fois connue l'implication de M. Chatel dans les meurtres de Chasse-sur-Rhône, a-t-il indiqué. Les deux victimes n'étaient pas suivies, a aussi précisé M. Martinez, même si l'une d'entre elles était connue de la DGSE pour son implication dans un trafic d'uranium. Enfin, il a affirmé que la DGSE n'était pas informée d'une collaboration de M. Chatel avec les services de renseignement congolais. Mais tout le monde ici peut s'en douter après coup. A l'évolution de la situation, on peut faire des supputations, a-t-il ajouté. Jugé par défaut, M. Chatel serait mort, selon ses avocats. La dernière trace de lui est une photo d'avril 2012 qui le montre en RDC aux côtés d'hommes d'affaires et d'un ancien ministre. (©AFP / 25 février 2015 14h34)

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mercredi 25 février 2015

Pause sourire - Français de souche ou souche de Français ?

 

 

souche ?

nf (sou-ch')
  • 1Le bas du tronc d'un arbre, accompagné de ses racines et séparé du reste de l'arbre. Une grosse souche. Une souche pourrie. Plus un arbre est vieux quand on l'abat, moins sa souche épuisée peut produire. [Buffon, Expér. sur les végét. 2e mém.] Il se dit par comparaison, pour exprimer l'immobilité, l'inertie. Je te sus exprimer des tendresses de coeur ; Mais à tous mes discours tu fus comme une souche, Et jamais un mot de douceur Ne te put sortir de la bouche. [Molière, L'amphytrion]
    Fig. et familièrement, personne stupide et sans activité. C'est une vraie souche, Vous croyez donc que je sois une souche ? [Hauteroche, Les apparences trompeuses]
  • 2 Terme de botanique. La partie principale du tronc, dite aussi pivot ou pivot des racines, située au-dessous du collet ; l'on réserve le nom de racines à l'ensemble des subdivisions qui en partent.Nom donné anciennement aux tiges souterraines des iridées, des fougères ; on les nomme aujourd'hui rhizomes. Le rhizome se distingue de la souche en ce que, sur une moitié du cylindre qu'il représente, il porte des feuilles, des hampes, des rameaux ou en montre les traces ; sur la moitié opposée ou profonde, il porte des racines, faisceaux de racines ou leurs traces ; il a l'organisation des tiges.
  • 3Souche, le pied même de la vigne, branche de charpente du cep.
  • 4Fig. Terme de généalogie. Celui de qui sort une génération, qui est reconnu pour en être le chef. Ils sortent d'une souche en gloire si féconde. [Tristan, La Marianne] Il se dit aussi des animaux. Comme on ne la trouve [la brebis d'Angola] que dans les pays les plus chauds.... on ne peut pas la regarder comme la souche première ou la race première, de laquelle toutes les autres auraient tiré leur origine. [Buffon, Quadrupèdes]
    Celui qui est reconnu pour être le plus ancien dans une généalogie. Un certain Witikind, Saxon, est la souche de la maison des Capétiens.
    Faire souche, être le premier d'une suite de descendants. Un tel eut trois enfants ; le premier mourut sans lignée, les deux autres ont fait souche. Cela m'oblige en conscience de me marier, pour faire souche et pour ne pas laisser périr la famille. [Dancourt, la Parisienne, sc. 1]
    Faire souche d'honnêtes gens, contracter légitime mariage. Si ton ambition veut se borner à cette petite fortune, nous allons faire souche d'honnêtes gens. [Lesage, Turcaret]
    Terme de droit. Succéder par souche, succéder par représentation de succession. Par souche est opposé à la succession par tête.
  • 5Le plus long des deux morceaux de bois ajustés, sur lesquels les boulangers et les bouchers font des entailles pour marquer la quantité de pain ou de viande qu'ils fournissent à crédit. La souche reste entre les mains du marchand, et l'échantillon entre celles de l'acheteur.
  • 6 Terme d'administration. La partie des feuilles d'un registre qui reste lorsqu'on les a coupées en zigzag, et qui sert à vérifier si l'autre partie s'y rejoint exactement. La souche d'un registre d'inscriptions. Registre à souche. Talon de souche.
  • 7 Terme de maçonnerie. La partie de la cheminée qui s'élève au-dessus du toit. S'ils ne profitent du dégel pour faire diligemment monter les souches de mes cheminées, les couvreurs ne pourront pas suivre leurs ouvrages sans discontinuation, Lettres de Colbert, VII, 11. Je vous prie de prendre garde que les entrepreneurs fassent faire les souches de cheminée assez hautes, afin qu'elles ne fument point, ib. p. 13.Tuyau d'où sort un jet d'eau au milieu d'un bassin.
  • 8Portion d'un cierge postiche, faite de bois ou de fer-blanc. Fabricant de souches d'église.
  • 9 Terme de maréchalerie. Portion de vieux clou qui reste quelquefois dans la corne après qu'elle a été déferrée.

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10Vin acheté sur souche, se dit lorsqu'on achète le raisin encore sur le cep de vigne. Voici les premiers prix de débit des vins blancs achetés sur souche. [Gazette des tribunaux]
11Prendre souche, s'embrancher. Le projet primitif disait que la ligne de Pierrefonds prendrait souche sur celle de Compiègne à Soissons. [Journal officiel]
   
   

mardi 24 février 2015

Le vol Malaysia Airlines MH370 a été détourné



 

 
Michel Garroté  --  Selon la nouvelle analyse des données disponibles, le vol MH370 mystérieusement disparu a volé pendant encore plusieurs heures après la perte de contact entre les contrôleurs aériens et l'appareil, qui a accompli trois manœuvres. L'avion s'est ensuite dirigé vers l'ouest, le sud, puis l'Antarctique. L'enquête internationale a ainsi confirmé que le Boeing malaisien avait été détourné. Les experts des catastrophes d'aviation estiment qu'un certain individu se trouvait dans la cabine des pilotes et a sciemment changé le cap. Les experts se réfèrent aux données satellites pour soutenir qu'après le dernier contact du contrôleur aérien avec l'appareil, ce dernier a changé de cap à trois reprises.

Ces actions de l'équipage font penser que quelqu'un a sciemment détourné l'avion de son cap. A l'heure actuelle, quatre navires participent aux recherches de l'avion, qui ont fouillé près de 200’000 km² des eaux dans la limite de la zone de recherche. Mi-décembre, les représentants du Centre de coordination international des recherches (JACC) ont annoncé que le travail dans la zone prioritaire de l'océan Indien pourrait s'achever d'ici mai 2015. Le rapport préliminaire de l'enquête sera rendu public le 7 mars. Les recherches de l'appareil n'ont encore apporté aucun résultat. Le Boeing 777-200 de Malaysia Airlines, vol MH370 Kuala-Lumpur-Pékin avec 239 passagers à son bord, a disparu des radars dans la nuit du 7 au 8 mars 2014.

Reproduction autorisée avec mention :

Michel Garroté

   
  

Si des musulmans s'entretuent ça ne nous concerne pas

- - Michel Garroté  --  "Organisations musulmanes de France : la guerre est déclarée !", ai-je lu récemment je ne sais pl...