mardi 6 janvier 2015

Vaisseaux fantômes et Fous de Dieu - Par Michel Garroté






Michel Garroté  --  En Allemagne, des citoyens manifestent contre l’islam radical et l’immigration incontrôlée. On nous dit que ces manifestants seraient « d’extrême-droite ». Au large de l’Italie, des « vaisseaux fantômes » chargés de réfugiés manquent de s’échouer sur les plages ou contre les falaises. On aimerait bien connaître l’identité de ces fantômes wagnériens présumés. En France, ceux qui crient « Allah Akhbar ! » avant d'attenter à leur vie après avoir ôté celles de quelques malheureux qui croisaient leur chemin, n'auraient pas toute leur raison et ne seraient donc que des « déséquilibrés ».

Cette langue de bois politiquement correcte est impressionnante : critiquer l’islam radical serait une forme « d’extrémisme » ; et tuer en hurlant « Allah Akhbar ! » serait une simple pathologie et non pas un véritable crime. C’est l’inversion du bien et du mal, le paradigme inversé, le monde qui marche sur la tête.

PEGIDA - Quel pédigrée ?

Quelques 20’000 personnes ont manifesté lundi à Dresde (vidéo) contre l’islam radical et l’immigration incontrôlée. 20'000, soit plus que la dernière fois. Il y a également eu des manifestations à Würzburg, Düsseldorf, Bonn, Köln (Cologne), Munich et Berlin. Le mouvement PEGIDA (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes : Patriotes Européens contre l’Islamisation de l’Occident) est plutôt spontané, et, n’en déplaise aux médias, il ne semble pas structuré (sous-entendu « structuré par l’extrême-droite »).

Vaisseaux fantômes ?

Quelques questions sur les bateaux chargés de réfugiés posées par  Bernard Antony : « Nul certes ne peut rester insensible devant les tragédies des réfugiés de toutes parts embarqués vers l’Europe sur des bateaux d’infortune très chèrement payés. Mais cela appelle tout de même plusieurs questions essentielles pour en finir avec une pratique d’immigration inéluctablement lourde encore de conséquences ultérieures très funestes. D’où viennent ces cargos ? Les réfugiés syriens ou iraniens n’ont pas de ports d’embarquement possibles sur la Méditerranée autres que ceux de Turquie. L’évidence, c’est que la Turquie, État particulièrement policier, laisse donc faire cela ».

Bernard Antony : « Pourquoi ces réfugiés d’évidence essentiellement musulmans sunnites ne se réfugient-ils pas dans les très riches pays d’islam bien plus proches de leurs lieux de fuite tels que les Émirats Arabes Unis, le Koweït, l’Arabie Saoudite ? Peut-on sérieusement croire qu’un très grand nombre de ces réfugiés puissent disposer des milliers de dollars nécessaires à l’achat de leur transport sans aucun financement ? La dernière qui se pose donc est celle de savoir si l’immense migration des ‘boat-people’ arabo-africains vers l’Europe n’est pas voulue, encouragée et même cyniquement planifiée au mépris du malheur des personnes et des familles ? Ne s’agit-il pas d’une forme de submersion démographique très organisée ? Il est temps que les nations d’Europe renvoient les États musulmans à leur responsabilité. C’est là un impératif et de charité et de sécurité », conclut Bernard Antony.

Coran sans queue ni tête ?

Les partisans de la décapitation n'ont pas toute leur tête. Gilles-William Goldnadel s'étonne dans Valeurs actuelles de la prolifération des déséquilibrés adeptes du Coran : « Les procureurs de la république française ont fait une découverte médicale innovante : ceux qui, en France, crient ‘Allah Akhbar !’ avant que d'attenter à leur vie après avoir ôté celles de quelques malheureux qui croisaient leur chemin, n'auraient pas toute leur raison. On avait effectivement cru comprendre que leurs modèles orientaux qui décapitent n'avaient pas non plus toute leur tête. On avait également bien compris que l’empressement idéologique de certains magistrats à vouloir, toutes affaires cessantes et a priori, déresponsabiliser juridiquement et moralement les derniers fous de Dieu à la mode de chez nous, rejoignait dans le bazar des dénis systématiques, la tendance à trouver coûte que coûte une manière de ne pas incriminer l'islam, irréprochable, forcément irréprochable ».

Gilles-William Goldnadel : « Lorsque le coupable n'était pas identifié, il était autrefois d’extrême droite, l'argument devient aujourd'hui invendable. Il s'agit à présent d'un ‘loup solitaire’, et tant pis si ceux-ci chassent en meute. À moins qu'il ne s'agisse ‘d'actes isolés’. Après tout, le raisonnement est géométriquement imparable. Une ligne droite infinie n'étant qu'une succession de points innombrables. Un mauvais esprit pourrait faire remarquer que lorsque le terroriste norvégien Breivik s'était livré aux massacres que l'on sait et alors même que la question de sa démence fait toujours problème, les procureurs politiques à la française, loin de s'interroger sur sa santé mentale, avaient immédiatement dressé la liste des intellectuels de droite suspectés d'avoir influencé sa raison meurtrière. Il est vrai que ce solitaire-là était connu comme le loup blanc », conclut Goldnadel.

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