mercredi 17 décembre 2014

Ce n’est pas l’Etat qui a explosé AZF à Toulouse - Par Michel Garroté



 

 
Michel Garroté  --  Le Conseil d’Etat a annulé ce mercredi 17 décembre un arrêt de la cour administrative d’appel de Toulouse qui avait reconnu, en janvier 2013, la responsabilité de l’Etat dans l’explosion de l’usine AZF. Pour la plus haute juridiction administrative française, l’administration n’a pas « commis une carence fautive dans l’exercice des pouvoirs de contrôle qu’elle tenait de la législation », selon l’arrêt rendu ce mercredi.

En 2012, un rapport d’experts cité par le quotidien Sud-Ouest (extraits adaptés ; cf. lien vers source en bas de page), la fuite d’ergol dans l’usine AZF, le 21 septembre 2001, était possiblement liée à un attentat terroriste. Solidement étayé, le rapport repose sur la thèse d’une première explosion ayant précédé celle du fameux hangar 221, où était stocké le nitrate d’ammonium. Elle se serait produite au sein des installations de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE), voisines de celles d’AZF. Le rapport n’exclut donc pas que la fuite d’ergol puisse être liée à un attentat terroriste. Tous ces éléments ont de quoi troubler la justice, à quelques semaines de la décision que doit rendre la cour d’appel de Toulouse dans le procès AZF.

Protégée par le secret-défense, la SNPE n’a jamais été ciblée par l’instruction judiciaire. Elle faisait pourtant l’objet de menaces prises en compte par les services de renseignement. Après l’attentat du 11 septembre 2001 à New York, les autorités françaises craignaient que des terroristes ne fassent sauter le site dans le but de libérer du phosgène, un gaz hypertonique que le vent d’autan aurait pu disperser sur Toulouse. Quelques heures avant le drame, un inconnu – dont le corps a été immédiatement incinéré !… – est mort peu après avoir été grièvement blessé sur le site de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE). La justice n’a jamais cherché à élucider les conditions de ce décès suspect derrière lequel se cache peut-être le mystère de la fuite d’ergol, conclut, en substance, Sud-Ouest (cf. lien vers source en bas de page).

Pour mémoire, rappelons que l’A.I.P.J. avait déjà posé, il y a quelques années, des questions politiquement incorrectes sur le dossier AZF (extraits adaptés ; cf. lien vers source en bas de page) : « Qu’en est-il aujourd’hui de ce grand mensonge d’Etat concernant l’explosion de l’usine AZF de Toulouse ? Pourquoi le procureur après seulement trois jours d’enquête affirma sur un ton péremptoire qu’il s’agissait d’un accident à 99% ? 

Pourquoi cette thèse est-elle la thèse officielle alors que la communauté nationale des chimistes a tout simplement ridiculisé les éléments de l’enquête en démontrant que l’amonitrate ne pouvait exploser qu’après avoir subi un échauffement soudain et violent de plus de 400 degrés ? « Le nitrate d’ammonium ne peut pas exploser sans l’apport d’une quantité d’énergie importante, martèle Christian Michot, directeur de la certification à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Par ailleurs, il faut préciser qu’existent plusieurs produits avec des qualités différentes. L’engrais est le moins sensible des produits constitués de nitrate d’ammonium ».

« Brigitte Diers, directrice de l’unité de prévention du risque chimique au CNRS, va dans le même sens : « D’un point de vue de chimiste, c’est un produit normalement stable. Cet oxydant très fort est cependant classé comme très réactif et peut exploser sous certaines conditions. La condition sine qua non est la présence d’une grosse source d’énergie ». Pourquoi les témoignages des personnes affirmant avoir entendu deux explosions ou avoir vu un éclair furent systématiquement écartés ? Des cassettes acoustiques qui servaient à l’enregistrement d’une conférence à Toulouse, lors de l’explosion, révèlent qu’il y a bien eu deux explosions distinctes de 8 secondes. Mieux encore, grâce à des procédés mathématiques et scientifiques, on a réussi à déterminer l’endroit exact de la première explosion. Or, il s’avère que le lieu de la première explosion est différent de la seconde. Et où s’est déroulée la première explosion ? Dans l’usine de la SNPE, usine fabriquant le carburant de la fusée Ariane. Ainsi ces enregistrements confirment les témoignages des nombreux témoins qui avaient déclarés qu’il y avait eu deux explosions ».

« Pourquoi les Français sont-ils tenus dans l’ignorance de l’existence de ces cassettes ? Pourquoi la justice ne mentionne-t-elle pas leur existence ? Ce que l’on sait également, c’est que la première explosion a été suffisamment forte pour être entendu dans un rayon de trois kilomètres par de nombreux témoins. Ces derniers ont déclaré avoir cru à l’explosion de leur conduite de gaz. Et pour cause ! On sait aujourd’hui que cette première explosion à l’usine SNPE fut souterraine (dans les sous-sols de l’usine). C’est d’ailleurs cette explosion que les sismographes de la région ont enregistrés. La seconde explosion, celle de l’usine AZF est survenue 8 secondes plus tard. Bien plus forte elle a ensuite éclipsé la première. Ce que l’on sait aussi désormais, c’est qu’avant la seconde explosion, celle de l’usine AZF, il y a eu des arcs électriques, des bugs informatiques et des pannes électriques dans l’usine et aux alentours ainsi qu’un éclair lumineux dans le ciel, visible sur trois kilomètres et observé par de nombreux témoins ».

« Que s’est-il passé à la SNPE ? Qu’est ce qui a provoqué la première explosion ? Qu’est-ce qui a pu provoquer ensuite l’explosion de l’usine AZF ? Le 30 août 2001 (soit avant les attentats de New-York) la DST opère une descente dans l’usine SNPE. La cause de cette opération ? La CIA venait d’avertir les services français que des menaces terroristes pesaient sur l’usine. Le journal suisse « Le Matin » a révélé ces informations dès le lendemain de l’explosion de Toulouse mais curieusement personne en France ne s’est officiellement intéressé à cette piste. Pourquoi ? Pourtant à l’issue de cette visite, la DST décide de placer l’usine en plan Vigipirate renforcé. Alors que s’est-il passé puisque l’on sait maintenant que la première explosion a bel et bien eu lieu dans l’usine SNPE ? Pour le moment nous ne le savons pas. Mais ce que l’on sait, c’est que le transformateur électrique de l’usine fut détruit, que l’usine a subi de nombreux dégâts. « Les conséquences de l’explosion de l’usine AZF » déclarent les responsables. Est-ce si évident ? Ce que l’on sait aussi c’est que le tas d’amonitrate incriminé se trouvait à mi-distance entre les deux usines ! Ce que des experts affirment c’est qu’il est tout à fait possible que le sol humide (la première explosion s’est déroulée en sous-sol) ait pu servir de conducteur aux arcs électriques pour frapper l’entrepôt d’amonitrate », concluait, en substance, l’A.I.P.J.

Et toujours pour mémoire, rappelons que webresistant avait publié l’interview que je reproduis ci-après : samedi 22 septembre 2001, 9 heures, entretien avec un officier des services de sécurité français (cf. lien vers source en bas de page).

Vous m’avez affirmé hier soir que ce n’était pas un accident. Sur quoi vous basez-vous ?

Il y a d’abord des indices troublants: 10 minutes après l’explosion, la préfecture affirmait que ce ne pouvait être un attentat. Quelle précipitation alors que les victimes n’avaient pas encore été dégagées des décombres! Puis tout au long de la journée, A2 et FR3 se sont relayés pour minimiser le nombre des victimes. Il y a en réalité 50 morts et pas loin de 1000 blessés. On n’a jamais vu ça dans une explosion d’usine chimique, pas même lors d’accidents de raffinerie avec des produits bien plus volatils, inflammables et détonants.

Vous êtes absolument sûr pour le nombre de victimes ?

Absolument. Il n’y a que les télés pour essayer de faire gober qu’on ne pouvait pas bien compter les morts et les blessés parce qu’ils étaient répartis sur plusieurs hôpitaux !

Cela peut être pour tenter de cacher une faute industrielle grave dans laquelle des « autorités » seraient plus ou moins impliquées ?

Oui, mais l’hypothèse ne tient pas si l’on prend en compte le sifflement entendu par plusieurs rescapés juste avant l’explosion. Comme si une roquette avait percuté le bâtiment. Témoignages à prendre d’autant plus au sérieux qu’une explosion au sol n’aurait pas provoqué un cratère de l’ampleur de celui que j’ai vu. Et que les téléspectateurs ont pu voir aussi sur certaines images… Avant qu’elles n’aient été censurées ! Par ailleurs, pourquoi avoir dépêché une armada de psys pour essayer de convaincre les témoins que le sifflement, ils l’avaient entendu APRES et non AVANT l’explosion? Psychologues, puis psychiatres avec la connotation « maladie mentale » que l’on sait, se sont relayés pour tenter de brouiller les souvenirs de gens terriblement choqués. La vérité officielle est: « Vos oreilles ont sifflé après la déflagration, votre imagination a fait le reste.

Admettons. Dans ce cas, s’il s’agit d’un attentat, on peut tout de même se poser des questions: Pourquoi n’a-t-il pas été revendiqué ? Pourquoi surtout n’a-t-il pas frappé la poudrerie juste à côté, avec des dégâts sans commune mesure ?

L’attentat a été revendiqué par un groupe islamiste encore inconnu en France : Es Seyf al islami. Le sabre de l’islam. Deux personnes, Ahmad M. et Mostefai S., qui étaient repérées depuis plusieurs jours ont été arrêtées par les services spéciaux vers 15 heures, vendredi 21 septembre. Depuis, elles ont disparu de la circulation. N’avez-vous pas remarqué l’air gêné de Douste-Blazy, ou du procureur de la république qui, eux, sachant à quoi s’en tenir, parlaient ‘d’autre chose’ qu’un accident ?

Soit. Mais pourquoi pas la « poudrerie » qui fabrique des propergols pour les missiles bien plus explosifs que des engrais ?

La poudrerie était visée, avec un lance-roquette depuis une des tours du Mirail. Ce quartier, véritable cité interdite à forte densité de population maghrébine, aurait été soufflé, mais cela importait peu à nos terroristes. Ils seraient morts en martyrs, entraînant avec eux au paradis d’Allah des milliers de coreligionnaires. Mais Toulouse aurait été rayé de la carte! Des centaines de milliers de victimes. « On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs » est aussi un proverbe en terre d’islam. Le miracle est que nos apprentis terroristes n’ont pas su calculer la « flèche », phénomène bien connue des artificiers, c’est-à-dire la modification de trajectoire d’un projectile en fonction de paramètres tels que la hauteur d’où on le tire, la distance à parcourir et la dérive due au vent. Or, hier, il soufflait un violent vent d’autan sur Toulouse. Mais je suis formel: LA POUDRERIE ETAIT BIEN VISEE. Seul un miracle a fait dévier le missile de quelques degrés et percuter un bâtiment mitoyen avec des conséquences limitées, toutes proportions gardées bien évidemment.

Vos fonctions vous permettent-elles d’avancer de tels propos sans risque d’erreur ?

Je vous assure que oui. Mais naturellement, quand on témoigne dans ce pays déliquescent, qui préfère tenir le peuple dans l’ignorance dès qu’il s’agit de méfaits commis par des musulmans, mieux vaut ne pas en dire trop sur soi même si on veut éviter la prison. Ou un « accident ». Mais la vérité ne pourra être cachée éternellement. Des bazookas, des lance-roquettes, il y en a dans toutes les caves des « cités ». Pas seulement à Béziers ou à Toulouse. Les islamo-mafieux de l’UCK, grands amis de la France comme chacun sait, fournissent le matos. En bons musulmans solidaires de leurs « frères ».

Et la présence ce Chirac et Jospin dans les heures suivant l’explosion, à votre avis ?

Outre la préparation de leur campagne électorale, c’était pour venir s’assurer que toutes les dispositions avaient été bien prises pour étouffer l’affaire. C’est la faute à la malchance. Ou à la maladresse. A l’heure où je vous parle, les deux terroristes Ahmad M. et Mostefai S. ont été discrètement mis hors d’état de nuire. Comme ça, pas de risque de procès-tribune. Pas de risque non plus que les méchants Français racistes en tirent argument. Il ne faut à aucun prix salir les « chances pour la France » (fin des extraits adaptés de l’interview publiée par webresistant).




Reproduction autorisée avec mention :

  

2 commentaires:

  1. Deux jours après l'explosion, j'ai lu un petit article dans un journal disant que le corps d'un homme avait été trouvé, portant de nombreux sous-vêtement, et que les Services Spéciaux savaient pertinemment ce que cela signifiait.
    Le nom de la personne était donné, manifestement d'origine moyen orientale.
    L'article expliquait que certains kamikazes du Moyen Orient s'entouraient le sexe de fils d'or en vue de leur arrivée au paradis des 70 vierges.

    Par ailleurs, j'ai travaillé dans l'industrie des engrais, et je peux vous certifier que le nitrate d'ammonium constitue bien un explosif lorsqu'il est concentré et qu'on le soumet à un choc brutal.
    Vous pouvez faire l'essai vous-même en prenant un granulé d'engrais NPK concentré et en l'écrasant avec un marteau sur une enclume: le marteau rebondit avec d'autant plus de force que la concentration en nitrate d'ammonium est élevée.
    Comme l'engrais n'est pas composé de nitrate d'ammonium pur, l'explosion n'est pas forcément brisante mais il y a un gros effet de souffle si le volume d'engrais est important, ce qui était manifestement le cas à l'usine d'AZF.

    D'ailleurs depuis l'explosion d'AZF la législation impose désormais aux agriculteurs à stocker leurs engrais de manière particulière pour réduire les risques humains en cas d'explosion.

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  2. "Portant de nombreux sous-vêtement"?? Cela veut dire quoi? Je suis lent a la detente la!

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